30.08.2024 — 01.09.2024 Gregory Le Lay & Dalila Mahdjoub, Paréidolie salon du dessin

30.08.2024 — 01.09.2024 Gregory Le Lay & Dalila Mahdjoub
à l’occasion de Paréidolie,
salon international du dessin contemporain
Ouverture le 30 Août 2024 de 16h à 21h
au Château de Servières, 19 bd Boisson 13004 Marseille

Chaque année Paréidolie invite une structure culturelle à investir le Château de Servières pour une carte blanche, cette année il s’agit de la compagnie, lieu de création.
La compagnie est heureuse de présenter les œuvres de deux artistes : pour le premier, Gregory Le Lay, c’est un hommage suite à son décès récent, pour la seconde, Dalila Mahdjoub c’est à la fois une suite à l’exposition présentée à la compagnie de mai à juillet 2024, et un rappel de l’exposition 143 rue du désert (2019) à laquelle avait participé Dalila.

Gregory Le Lay
Gregory Le Lay est né à Toulon le 5 octobre 1977 et mort à Ponta Delgada (Açores) le 9 février 2023.
La compagnie l’avait invité en 2016 pour une exposition monographique, Insula 2.0.
Il a laissé une œuvre où le dessin est prépondérant, une œuvre qui provoque des rencontres ambigües, des interactions entre des objets sonores, des éléments visuels, des traces graphiques, des individus, des animaux. Gregory Le Lay n’a cessé de créer des rapports atypiques entre des mondes différents. Les expériences sont des formes vivantes. Il s’intéressait à ce qu’il y a en-dessous des choses, à l’aléatoire, au conditionnement du vivant.
Il mobilisait différents médiums, assemblage, dessins, objets, sons, dans un jeu dynamique avec l’architecture. Ses expositions entraînaient le visiteur dans une relation organique avec les signes. Il proposait des croisements de formes qui aboutissaient à des scénarios aux lectures multiples, qui nous font questionner notre perception.
En 2018 il a créé avec sa compagne Géraldine Martin la galerie/atelier « BRUI » (Ponta Delgada, Açores, PT), un espace où il développait son travail et invitait des artistes européens pour des expositions ponctuelles.
Le lieu BRUI propose des ateliers et initiations aux techniques d’impression sur papier (gravure, monotype, linogravure, sérigraphie), et s’approvisionne régulièrement en une sélection de livres d’artistes, de gravures, de graphezine et d’objets insolites.

visuel :
Chasseurs de vide
22x18cm
2012
courtesy Jean-Pascal Le Lay

Dalila Mahdjoub
Née en 1969, à Montbéliard, elle vit et travaille à Marseille. 
Dalila Mahdjoub reste au plus près d’une économie du geste pour parler de l’histoire coloniale (notamment celle de la France et l’Algérie) dont elle fait littéralement « tomber » le langage.

“Dalila Mahjoub empoigne la mémoire coloniale à pleines mains, en évitant le double écueil de la victimisation doloriste et du ressentiment, mais sans rien concéder à la volonté d’en exhiber la violence constitutive. Ses dispositifs sont frontaux, facilement lisibles, voire bruts, mais partout ils filtrent et médiatisent le regard, partout, ils mettent au jour ces filtres déformants qui biaisent les blancs jugements. (…)
Elle incrimine en douceur, elle montre l’histoire comme si c’était elle qui nous regardait et nous demandait si on ne se sent pas un peu coupable de notre position de surplomb, jusqu’à déconstruire cette bienveillance qui, au fond, confine au paternalisme. A travers une histoire choisie de la photo et du cinéma, Dalila Mahjoub rappelle que tout rapport de domination se forme dans un jeu de regards qui en constitue le cadre de lecture, un rapport de forces visuel et idéologique dont le panoptique d’un côté ou la performance fugitive de l’autre constituent des expressions esthétiques paradigmatiques. Il s’agit alors avec elle de faire œuvre de résistance. » Florian Gaieté

http://www.documentsdartistes.org/artistes/mahdjoub/repro-archivessol.html#modal

visuel :
M.H.
animation vidéo
2019

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