16.11.2024 — 1.02.2025 Eloge de la submersion, une proposition de Dénètem Touam Bona avec la compagnie

Éloge de la submersion (cosmogramme 2#*)
Hawad, Maya Mihindou, Tiphaine Calmettes, Olivier Marboeuf, Intersexion (Arianne Leblanc & Aphelandra Siassia), Sabrina Da Silva Medeiros, Rangitea Bourgeois Tihopu, Magalie Grondin
Avec le soutien du programme Art & citoyen de la Fondation Daniel et Nina Carasso
EXPOSITION COLLECTIVE ART-SCIENCE,
PERFORMANCES, CONFÉRENCES, PROJECTIONS, RENCONTRES
du 16.11.24 au 1.2.25 exposition collective : du mercredi au samedi de 14h à 19h, participation libre
16.11.24 à 18h et 17.11.24 à 14h30  week-end d’ouverture : performances, conférences, projections, rencontres

21.11 à Zoëme « Il faut tirer l’existence par les cheveux », projection, rencontre, exposition
22.11 Voguer à contre-courant
25.11 en présence de Pauline Alexis Gumbs, lancement de la traduction française de son livre Non-Noyées, Leçons afroféministes apprises auprès des mammiphères marines
du 28 au 30.11 Cosmographie du bleu
Présentation générale par Dénètem Touam Bona à lire ici
Programme là

« Nous sommes la mer, nous sommes l’océan, nous devons nous éveiller à cette vérité ancienne et ensemble l’utiliser pour renverser tous les points de vue hégémoniques ».
Epeli Hau’ofa

« Éloge de la submersion » reprend l’appel à la subversion créatrice du penseur océanien Epeli Hau’ofa : lier, relier, relayer les courants du dessous, les mouvements des profondeurs, les gestes subalternes afin de susciter des lames de fond vivifiantes et salvatrices.
L’air devient irrespirable en effet. Non seulement la dévastation du monde se poursuit, mais le souffle pestilentiel de la bête immonde corrompt l’atmosphère et prend les formes les plus diverses : de la rhétorique nauséabonde autour d’une prétendue « submersion migratoire » au masculinisme le plus débridé en passant par la sanctification des terrorismes d’Etat au nom de la « sécurité ». « Eloge de la submersion » propose une riposte visionnaire, une conjuration : des incantations, des tracés hiéroglyphiques, des gestes travaillant à exorciser les mauvais esprits – ceux du capital et des fascismes – tout en célébrant la vie. Hawad, Maya Mihindou, Tiphaine Calmettes, Olivier Marboeuf, Intersexion, Sabrina Da Silva Medeiros, Rangitea Bourgeois Tihopu, Magalie Grondin, autant de conjuré.es qui par leurs créations enchevêtrées transforment l’espace de la Compagnie en un plurivers fabuleux.

À ces artistes s’ajoutent toutes celles et ceux qui proposeront des paroles et des gestes (performances) ayant le tranchant de points d’interrogation : Chloé Moglia, Alexis Pauline Gumbs, Mabeuko Oberty, Emma Bigé, Myriam Rabah-Konaté, Ife Day, Matthieu Duperrex et Gabriel Dutrait, Hugo Rousselin, Laura Quiñonez.
Il y aura aussi les expériences de pensée d’auteurices allant à rebrousse-poil des conceptions dominantes : Abdourahman A. Waberi, Hélène Claudot-Hawad, Jean-Christophe Goddard, Marc Bernardot, Line Le Gall, Mawena Yehouessi, Sylvain Piron, Justine Feyereisen, Linda Boukhris, Matthieu Noucher, Samuel Vock-Verley.

Dénètem Touam Bona

* Le cosmogramme 1# a eu lieu les 15 et 16 mars 2024 :
https://www.la-compagnie.org/portfolio/15-16-03-2024-cosmogramme1-spectographie-des-territoires-de-lenvers/
et on peut écouter les enregistrements réalisés par Radio Grenouille ici :
https://www.la-compagnie.org/portfolio/a-ecouter-cosmogramme-1/

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Projet de recherche-création archipélique, porté par la Compagnie et soutenu par la Fondation Carasso, « Cosmopoétiques du refuge » se déploie en une série d’escales constituant autant de « cosmogrammes » : des espace-temps visant à proposer d’autres versions de la « réalité » – des sub-versions – via une réhabilitation de la puissance des rêves, de la poésie et de l’utopie en acte, tout cela en « correspondance » avec la recherche scientifique la plus contemporaine (biologie marine, anthropologie, géographie, etc.).

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Dénètem Touam Bona
Philosophe et artiste, Dénètem Touam Bona s’attache à repenser la question du refuge à la lumière de l’expérience historique du marronnage (arts de la fugue des esclavisé•es ). Face à l’abolition en cours du droit d’asile, face à l’extinction des espèces vivantes, face à l’empire croissant des algorithmes sur nos vies, il appelle à la réactivation des arts marrons du camouflage. Il est notamment l’auteur de Fugitif, où cours-tu ? (Presses Universitaires de France, 2016) et de Sagesse des lianes (Post Editions, 2021). En 2021 – 2022, au Centre d’art et du paysage de Vassivière, Dénètem a proposé l’exposition afrodiasporique « La sagesse des lianes » (20 artistes de Madagascar, de la Nouvelle-Calédonie, etc.) et l’œuvre collaborative « Spectrographies, contes de l’île étoilée » (avec des performeuses de la Martinique, du Gabon et de la Réunion).
© Les images du Cosmogramme 2# sont réalisées par Maya Mihindou

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PROGRAMME

WEEK-END D’OUVERTURE
SAMEDI 16 NOVEMBRE 2024

18h
Vernissage de l’exposition collective, activation et/ou présentation des œuvres par les différent.es artistes exposé.es.
Hawad, Maya Mihindou, Tiphaine Calmettes, Olivier Marboeuf, Intersexion (Ariane Leblanc & Aphelandra Siassia), Sabrina Da Silva Medeiros, Magalie Grondin, Rangitea Bourgeois.

DIMANCHE 17 NOVEMBRE 2024
14h30
Olivier Marboeuf
Mille sortes de bleu
Lecture-performance
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16h30
Chloé Moglia & Maya Mihindou
Jam’ (choré)graphique
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18h00
Hawad
Fiel de cuivre
Lecture furigraphique
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19h30
Hugo Rousselin
Opo Tampu, 2024, 25′
Projection-rencontre
Ce film est le fruit de sept années d’immersion au sein de la communauté Djuka (Marrons de Guyane).
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21h
Lecture par
Myriam Rabah-Konaté & Mabeuko Oberty (traducteurices/artistes)
de la traduction française de
Undrowned, black feminist lessons from marine mamals
d’Alexis Pauline Gumbs.
(éditions Burn août/Les liens qui libèrent)

 

 

 

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