28.08.2020 – 31.10.2020 ALLOCHRONOTOPIE, Arina Essipowitsch, Victor del (M)Oral Rivera

Du 28 août au 31 octobre 2020

La compagnie est membre de Marseille expos,
réseau des galeries et lieux d’art contemporain du territoire Aix-Marseille-Provence

Le projet fait partie du programme Parallèles du Sud de Manifesta 13 (avec le soutien de la Région Sud)

Liens internet:
Manifesta 13
Arina Essipowitsch
Victor (M)oral Del Rivera

Remerciements : William Gurner

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Toutes les informations sur le parcours et les différents rendez vous organisés (performances…) seront sur la vitrine de la compagnie ou sur les  pages la-compagnie.org et facebooklacompagnie.

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Les  termes « Allochronie » et « allotopie » apparaissent dans Les promesses des monstres, texte où Donna Haraway tente d’échapper à un désespoir philosophique en envisageant l’utopie science-fictionnelle d’un collectif hétérogène où humains et non-humains (animaux, machines…) coconstruisent  la nature – qui n’est plus réductible à une propriété, une origine, une matrice, un espace vierge et innocent… Cet inappropriable serait aussi bien le langage, le corps, la nature, d’hier ou de demain.

Avec Victor del (M)Oral Rivera, le langage retentit comme une architecture et le paysage se diffracte dans des fragments de texte. Gestes monumentaux (La Chute du A), performances, le thème de la réversibilité des idées est indissociable d’un jeu de miroir qui est dans l’espace lui-même.
Chez Arina Essipowitsch, l’intimité  sensuelle des photographies participe de la constitution d’un récit privé pour la rencontre toujours trouble des corps avec : d’autres corps, des paysages, la lumière, la terre, l’eau… Mises-en-scènes, fictions ou récits sont produits depuis un espace autorail élargi.

Une proposition de La compagnie, lieu de création, commissariat de Paul-Emmanuel Odin.

 

 

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Arina Essipowitsch
arinaessipowitsch.com

«Le sujet de mon travail est l’identité. Je conçois la notion d’identité comme quelque chose qui ne peut pas être unifié. Pour être plus précis, la notion d’identité apparaît souvent comme un élément divisé dans mon travail: identités multiples, plurielles, fragmentées, identité palimpseste – ce sont des termes et des notions qui façonnent mon travail. Les personnages de mes images, peintures et dessins fonctionnent à travers cette ambiguïté entre être UN et pluriel, ou multiple, en même temps. J’ai commencé ce projet dans une perspective autobiographique, interrogeant mon passé et mon présent et me demandant où j’appartiens. Aujourd’hui citoyenne française, je suis née à Minsk, en Biélorussie, où j’ai passé mon enfance avant de suivre mes parents en Allemagne en 2001. Ai-je perdu une partie de mon identité en quittant ma ville natale? Le processus d’aliénation s’est poursuivi lorsque j’ai quitté l’Allemagne et mes parents pour une autre vie en France. Par conséquent, j’ai déjà perdu un peu de moi-même deux fois bien que je sois maintenant plus riche, plus complexe à cause des couches et des expériences culturelles différentes qui me constituent. Peut-on vraiment parler d’aliénation et de perte d’identité, dans mon cas? Peut-on même parler d’identité? Ces questions sont familières à ceux qui ont traversé de nombreuses cultures et il est donc naturel qu’elles soient reflétées, qu’elles apparaissent comme une caractéristique fondamentale de mon travail.» A.E.

Arina Essipowitsch a déjà exposé à la compagnie dans Equinoxe (avec Maxime Chevalier), et elle a également mené un atelier avec des jeunes de Belsunce (avec l’association sociale Contact club) : Photocontact. Le photomural ainsi réalisé pour le local du contact club à Velten sera continué.

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Víctor del (M)oral Rivera 

Son travail, performances et installations, est habité par la question du palindrome, du texte et de la création. Ses lecto-scultpures font le lien entre langage, performance, installation et architecture.

Il est né à Mexico en  1987, vit et travaille à Mexico City. Il a étudié les arts visuels à  l’ENPEG La Esmeralda (National School of Painting, Sculpture and Engraving La Esmeralda), et obtenu un master de Philosophie de l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM). Il a été en résidence à l’Ecole supérieure d’art d’Aix-en-Provence pendant un an (2014-15). 

Il a exposé dans de nombreux lieux comme le Museo Experimental El Eco (UNAM), Museo Universitario del Chopo, Casa del Lago (UNAM); Museo Universitario Arte Contemporáneo (MUAC); Galería Vermelho, São Paulo, Brazil; a été en résidences à l’École Supérieur d’Art of Aix-en-Provence, France. Parmi ses expositions récentes :  Inmersiones estratégicas [Strategic Immersions] au Metropolitan Cultural Centre (MET) à Quito, Ecuador; Fantasma Semiótico Situacionista [Semiotic Situationist Phantom] au Museo de Arte Carrillo Gil.

Il a été en résidence à l’international studio program de l’ACC galerie à Weimar de juillet à novembre 2019, pour une exposition à l’ACC galerie en mars 2020.

¿Qué es la escritura, entonces, cuando se hace cuerpo?

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