24.10.17-27.10.17 atelier danse et vidéo avec Natalie Hofmann, Corps-paysage-image
En partenariat avec l’Association Mo(u)vement &Vision(s)
Atelier sous forme de stage d’une semaine pendant les vacances de la Toussaint à destination d’adolescents 9-14 ans, en partenariat avec le CCO-Belsunce.
Le film de l’atelier
Dans un ailleurs pas si éloigné, un groupe d’enfants découvre une autre partie d’eux-même. Un jeu, une histoire, l’image de soi déformé, reformé. Le plaisir de vivre, d’expérimenter loin du bruit de la société mais sans pour autant s’en extirper.
Comment cet atelier a été mis en œuvre
Basé sur ma recherche en tant que performeuse, chorégraphe et artiste plasticienne je souhaite proposer un projet-atelier sur l’exploration du mouvement, en relation au paysage et à l’image en mouvement. Il s’adresse aux adolescents et jeunes adultes. Le désir de réaliser des vidéo-clips, très fréquent chez les jeunes, me parait être une bonne piste d’entrée pour leur proposer une exploration qui sort des stéréotypes de représentation du corps et du soi avec une identité codée. Je compte ouvrir les chemins pour un partage et une découverte du potentiel physique et artistique en chacun de nous. Les ateliers auront lieu à des endroits excentrés (banlieues, calanques) et / ou abandonnés (friches, chantiers accessibles et sans danger) qui donneront le cadre pour favoriser un lâcher-prise du jeu de représentation habituel, socialement codé et limité et permettront de découvrir notre relation au paysage et notre terre comme premier repère. Des explorations physiques nourries de la pratique du contact-improvisation, de la danse de l’environnement, de l’improvisation vocale et la composition instantanée (avec sa forte relation au sens visuel) donneront la possibilité pour les participants de découvrir d’autres matières physiques, d’autres modes d’expression et d’articulation de leurs univers. Un processus de discussion et d’écriture permettra de cristalliser les thèmes propres à chacun et / ou des thèmes communs à creuser à plusieurs. La réappropriation de son lieu de vie – avec un autre regard et une conscience aiguisée – est une dimension importante pour ce projet. C’est une des bases pour mieux comprendre ce qui nous préoccupe, anime, ce qu’on souhaite partager, transmettre, mettre en scène. C’est une invitation pour chaque participant à développer la confiance en soi, à se connecter à son corps, à valider et développer son potentiel d’expression et de création artistique, et à mieux connaître ce qu’il souhaite incarner dans cette vie. L’introduction de la caméra sera l’extension de cette recherche – elle permettra de jouer avec la dimension visuelle de la relation entre corps, paysage, perspective, les échelles, l’avant et arrière-plan. Un médium souple et ludique, permettant d’enregistrer et partager le furtif dans le temps. A la fin de l’atelier, une série des vidéos sera réalisée, des projets solo et en groupe, mettant en valeur la multiplicité des univers individuels et relevant les points communs de cette jeune génération.